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18-22 janvier 2005

France. Semaine de mouvements sociaux

Le 18 débute devant l'Assemblée nationale l'examen du projet de loi libéralisant les services postaux. Le même jour, les syndicats C.G.T., S.U.D., F.O. et C.F.T.C. de La Poste invitent les postiers à cesser le travail.

Le 19, les fédérations de cheminots de la S.N.C.F. appellent à la grève contre la suppression de trois mille cinq cent quatre-vingt-dix postes, prévue dans le projet de budget 2005. La C.G.T. et F.O. font de même à E.D.F.-G.D.F. pour la défense de l'emploi. Les chirurgiens du secteur public et les psychiatres, des secteurs public et privé, se mobilisent également.

Le 20, les syndicats de la fonction publique, à l'exception de la C.G.C., appellent à la grève et à des manifestations pour le pouvoir d'achat et contre la baisse des effectifs. Les enseignants protestent également contre le projet de loi sur l'avenir de l'école. La journée d'action mobilise de deux cent mille à trois cent mille manifestants. Le ministre de la Fonction publique Renaud Dutreil affirme ne pas avoir les moyens de promettre plus que la hausse des salaires de 1 p. 100 qui était prévue pour 2005.

Le 21, Matignon annonce que le projet de loi Fillon « n'est pas totalement figé ».

Le 22, les médecins généralistes et les internes en médecine générale manifestent à Paris contre la nouvelle convention médicale signée le 12, qui instaure le dispositif du médecin traitant, instrument, selon eux, d'une « médecine à deux vitesses ».

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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