18-23 février 2010
Niger. Coup d'État militaire
Le 18, des militaires renversent le président Mamadou Tandja, élu en novembre 1999. Un Conseil suprême pour la restauration de la démocratie (C.S.R.D.), dirigé par le chef d'escadron Salou Djibo, suspend la Constitution et dissout les institutions. En août 2009, à la faveur d'un référendum constitutionnel contesté, Mamadou Tandja avait prolongé de trois ans la durée de son mandat à la tête de l'État. L'opposition avait boycotté les élections législatives organisées en octobre 2009.
Le 20, le C.S.R.D. annonce l'organisation d'élections sans toutefois donner de date.
Le 21, une délégation de l'O.N.U. et des pays africains, en visite à Niamey, assure avoir obtenu les « garanties nécessaires » au retour rapide du pays à « une vie constitutionnelle normalisée ».
Le 23, Salou Djibo prend ses fonctions de président par intérim et nomme l'ancien ministre Mahamadou Danda au poste de Premier ministre.