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18-24 décembre 1988

Pologne. Réactions de l'opposition face aux tentatives d'« ouverture » du pouvoir

Le 18, le « comité des soixante », comprenant les dirigeants de Solidarność et des intellectuels représentant l'opposition modérée, décide de créer un « comité civique » auprès de Lech Wałęsa. Véritable « cabinet fantôme », ce comité comprend quinze commissions chargées des principaux dossiers.

Le 21, le plénum du comité central du Parti communiste, le P.O.U.P., s'achève sur des promesses d'ouverture du pouvoir. Le général Jaruzelski déclare que « le pays a besoin d'un compromis », tandis que le Premier ministre, Mieczysław Rakowski, invite le président de Solidarność à s'asseoir « sans condition » à la table des négociations avec le pouvoir. Le comité central approuve également un important remaniement : six titulaires sont évincés, cédant la place à huit nouveaux arrivants, au sein du bureau politique.

Le 22, Lech Wałęsa rappelle qu'il ne peut y avoir d'accord sans légalisation de Solidarność.

Le 24, pour la première fois en Pologne communiste, Mgr Josef Glemp, primat de l'Église catholique, adresse son message de Noël à la télévision, à une heure de grande écoute.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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