18-25 mai 1991
Afrique du Sud. Refus de l'A.N.C. de participer à un sommet sur la violence
Le 18, le Congrès national africain (A.N.C.) annonce qu'il suspend sa participation aux négociations sur la future constitution et décide de ne pas assister au « sommet sur la violence et l'intimidation » prévu à la fin du mois. Il reproche au gouvernement de ne pas avoir tenu ses engagements sur la libération de tous les prisonniers politiques et l'autorisation du retour des exilés avant le 30 avril.
Les 24 et 25, lors du « sommet sur la violence » convoqué à son initiative, le président Frederik De Klerk critique l'absence de l'A.N.C. et de ses alliés traditionnels, les accusant d'hypothéquer d'avance les chances de réussite d'une telle réunion, alors que les affrontements interethniques ont fait près de deux mille morts dans les ghettos noirs, depuis leur déclenchement, le 13 août 1990.