18-27 septembre 2015
États-Unis - Allemagne. Dénonciation d’une fraude industrielle commise par Volkswagen
Le 18, l’Agence de protection de l’environnement américaine accuse le constructeur automobile Volkswagen (VW), numéro un mondial et premier groupe industriel allemand, d’avoir falsifié la mesure des rejets polluants des moteurs Diesel de quelque cinq cent mille voitures construites aux États-Unis de 2009 à 2014.
Le 20, VW reconnaît les faits, confirmant l’installation sur ces voitures d’un logiciel destiné à réduire la quantité de substances polluantes rejetée par le moteur lors des tests de contrôle.
Le 22, tandis que son cours boursier a perdu près de 35 p. 100 en deux séances, le groupe, basé à Wolfsburg (Basse-Saxe), précise que onze millions de voitures VW, Audi, Skoda et Porsche à travers le monde ont été équipées du logiciel incriminé.
Le 22 également, le département américain de la Justice ouvre une procédure pénale contre VW. Plusieurs autres États font de même les jours suivants, tandis que des particuliers ou des associations déposent des plaintes contre le constructeur. Les conséquences financières prévisibles de ces actions sont considérables.
Le 23, le président du directoire de VW, Martin Winterkorn, présente sa démission.
Le 25, le conseil de surveillance de VW le remplace par Matthias Müller, jusque-là patron de Porsche.
Le 27, le parquet de Brunswick (Basse-Saxe) ouvre une information judiciaire pour fraude contre Martin Winterkorn.