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18-30 septembre 2011

Yémen. Retour à Sanaa du président Ali Abdallah Saleh

Le 18, à Sanaa et à Taëz, des affrontements, les plus violents depuis le début du mouvement de contestation contre le président Ali Abdallah Saleh en janvier, opposent les forces de l'ordre aux insurgés. Ils continuent les jours suivants, faisant une centaine de morts.

Le 23, le président Saleh rentre à Sanaa. Il était soigné en Arabie Saoudite après avoir été blessé dans un attentat en juin.

Le 25, dans une allocution télévisée, le chef de l'État se dit prêt à « un transfert pacifique du pouvoir par le biais d'élections et d'un scrutin présidentiel anticipé ». Ali Abdallah Saleh a, par trois fois, refusé le plan de sortie de crise élaboré par le Conseil de coopération du Golfe, soutenu par les États-Unis et l'Union européenne, lequel prévoyait sa démission en échange de son immunité, ainsi que la mise en place d'un gouvernement de transition jusqu'à des élections anticipées.

Le 29, il confirme dans un entretien avec la presse étrangère son refus de quitter le pouvoir tant que ses anciens alliés – le général dissident Ali Mohsen et la confédération tribale des Hached dirigée par le cheikh Sadek Al-Ahmar – ne seront pas écartés d'une participation aux élections, cela en vue d'éviter une guerre civile.

Le 30, les autorités annoncent la mort de l'imam américain d'origine yéménite Anouar Al-Awlaki, tué par une frappe aérienne américaine près de Khashef, à l'est de Sanaa. Celui-ci était considéré comme un des dirigeants d'Al-Qaida dans le sud du pays, où l'organisation djihadiste est très présente. Anouar Al-Awlaki était notamment soupçonné d'avoir joué un rôle dans la tuerie perpétrée sur la base militaire de Fort Hood (Texas) en novembre 2009.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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