19-20 décembre 2000
France. Inversion du calendrier électoral de 2002
Le 19, les députés entament la discussion de la proposition de loi organique relative à l'inversion du calendrier électoral en 2002, qui vise à organiser l'élection présidentielle avant les législatives. Tandis qu'Alain Juppé, pour le R.P.R., dénonce la « manœuvre destinée à conforter la position du candidat socialiste à l'élection présidentielle », le Premier ministre, Lionel Jospin, déclare que « nul ne peut, quinze mois à l'avance, prévoir le résultat de l'une ou l'autre élection, ni décider à qui tel ou tel ordre pourrait profiter ».
Le 20, l'Assemblée nationale adopte la proposition de loi en première lecture par 300 voix, dont celles des socialistes, contre 245, dont celles du R.P.R., de D.L., du P.C. et des Verts, et 6 abstentions. L'U.D.F., dont le congrès avait adopté, au début du mois, une motion favorable à cette mesure, se partage entre 25 pour, 31 contre et 4 abstentions.