19-29 novembre 1991
France. Privatisation partielle du Crédit local de France
À partir du 19, l'État propose en Bourse 9,5 millions d'actions (soit 27 p. 100 du capital) du Crédit local de France (C.L.F.) qui s'occupe du financement des collectivités locales, tout en conservant 25,5 p. 100 du capital aux côtés de la Caisse des dépôts (25 p. 100). C'est la première application de la « politique de mobilisation d'actifs publics », décidée en août par le gouvernement afin d'obtenir de l'argent frais pour le budget et la création d'emplois.
Le 29, l'offre publique de vente d'actions du C.L.F. s'achève sur un succès, malgré la mauvaise conjoncture boursière : le nombre des actionnaires dépasse désormais les soixante-dix mille.