19 novembre 2002
France. Confirmation de la condamnation de José Bové à la prison
La Cour de cassation rejette le pourvoi formé par José Bové, porte-parole de la Confédération paysanne, au sujet de sa condamnation en appel, en décembre 2001, à six mois de prison ferme pour la destruction de plants de riz transgénique, dans l'Hérault, en juin 1999. Cette décision entraîne la révocation d'un sursis de huit mois prononcé à l'occasion d'une condamnation antérieure pour des faits similaires. José Bové a déjà passé un mois et demi en prison, en juin et juillet 2002, pour la destruction du restaurant McDonalds de Millau, en août 1999. De nombreuses voix s'élèvent, à gauche et dans les syndicats, pour dénoncer l'emprisonnement d'un responsable syndical et pour demander au président de la République d'exercer son droit de grâce en sa faveur.