1er-10 avril 2019
Royaume-Uni. Report du Brexit au 31 octobre
Le 1er, les députés échouent de nouveau, après une première tentative en mars, à adopter une proposition alternative à l’accord de sortie de l’Union européenne (UE) – ou Brexit – proposé par le gouvernement de Theresa May, qu’ils ont déjà repoussé à trois reprises. Les propositions relatives au maintien dans l’union douanière ou à l’organisation d’un second référendum sont rejetées à quelques voix près. À l’issue du vote, le député Nick Boles annonce sa démission du parti conservateur.
Le 3, Theresa May entame des négociations avec le leader travailliste Jeremy Corbyn en vue de trouver un accord transpartisan sur le Brexit.
Le 5, Theresa May demande au président du Conseil européen Donald Tusk un report au 30 juin de la sortie de l’UE, originellement fixée au 29 mars et qui avait déjà été reportée au 12 avril par le Conseil, en mars.
Le 9, Theresa May rencontre le président français à Paris, et la chancelière allemande à Berlin, qui affichent des positions différentes sur le Brexit. Emmanuel Macron n’est pas opposé à un « no deal », tandis qu’Angela Merkel est hostile à une sortie désordonnée du Royaume-Uni de l’UE.
Le 10, les Vingt-Huit, réunis en Conseil européen extraordinaire à Bruxelles, décident de reporter la date du Brexit au 31 octobre – Donald Tusk proposait un report d’« au plus un an » –, dans l’attente de la validation de l’accord par la Chambre des communes. La France, l’Espagne, la Belgique, le Luxembourg et Malte étaient favorables au maintien de la date du 30 juin.