1er-12 août 1986
France. Implication de Christian Nucci dans l'affaire du Carrefour du développement
Le 1er, Lionel Jospin, premier secrétaire du P.S., fait publier un communiqué dans lequel il déclare que « le Parti socialiste tiendra à la disposition du Trésor public les sommes qui lui ont été versées », quelques heures après la parution du Monde qui révélait que Christian Nucci, lorsqu'il était ministre de la Coopération, payait ses cotisations au P.S. par des chèques tirés sur un compte alimenté par des fonds publics.
Le 12, une procédure judiciaire permet la désignation d'un juge d'instruction pour ce qui concerne un des aspects de l'affaire du Carrefour du développement qui pourrait mener à l'inculpation de Christian Nucci, en tant que maire de Beaurepaire (Isère). Cependant, au-delà de l'« exploitation politique » dénoncée par les socialistes, le plus impliqué dans les escroqueries commises reste Yves Chalier, ancien chef de cabinet de Christian Nucci, contre lequel un mandat d'arrêt international a été lancé le 9 juillet et qui serait réfugié au Paraguay, comme semble le prouver un entretien publié par le Figaro Magazine du 26 juillet.