1er-13 octobre 2019
Équateur. Mobilisation contre la hausse du prix des carburants
Le 1er, le président Lenín Moreno annonce la suppression des subventions publiques au prix des carburants, la diminution des salaires et des vacances des fonctionnaires et des contractuels, ainsi que la hausse de l’impôt sur les grandes sociétés et l’augmentation des droits de douane. En février, le FMI a accordé un prêt à Quito.
Le 3 débute une grève des transporteurs qui donne lieu à des violences. Le président Moreno décrète l’état d’urgence.
Le 4, les étudiants, les syndicats et la Confédération des nationalités indigènes d’Équateur (Conaie) rejoignent le mouvement. Il s’agit de la plus forte mobilisation populaire depuis avril 2005.
Le 7, Lenín Moreno et son gouvernement s’installent à Guayaquil, deuxième ville du pays. Le chef de l’État accuse son prédécesseur Rafael Correa et le président vénézuélien Nicolás Maduro de « tentative de coup d’État ».
Le 8, il décrète le couvre-feu à Quito.
Le 13, à l’issue d’un débat public avec les représentants de la Conaie, le président Moreno retire son décret sur la suppression des subventions au prix des carburants. La Conaie appelle à la fin du mouvement. Les troubles ont fait huit morts.