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1er-14 août 2001

Royaume-Uni. Suspension provisoire des institutions d'Irlande du Nord

Le 1er, les gouvernements britannique et irlandais présentent un plan destiné à sauver le processus de paix en Irlande du Nord. Celui-ci se trouve dans l'impasse après le refus de l'I.R.A. d'entamer son désarmement et la démission subséquente, en juillet, du chef de l'exécutif de la province semi-autonome, David Trimble. Ce plan reste vague en ce qui concerne la question du désarmement des milices. Il donne des gages au camp catholique en prévoyant l'ouverture des rangs de la police nord-irlandaise aux républicains et aux effectifs de la police sud-irlandaise, la démilitarisation de la province et l'amnistie pour les attentats commis par les paramilitaires avant les accords de paix d'avril 1998.

Le 2, une voiture piégée explose à Londres, faisant six blessés. Les enquêteurs privilégient la piste d'un groupe dissident de l'I.R.A.

Le 6, l'I.R.A. annonce à la commission internationale de désarmement des milices qu'elle accepte le principe de la destruction « vérifiable et irréversible » d'une partie de son arsenal, sans proposer de calendrier.

Le 7, David Trimble rejette le plan de Londres et Dublin, en l'absence d'un « désarmement effectif » de l'I.R.A.

Le 10, le gouvernement de Tony Blair décide de suspendre l'Assemblée et l'exécutif biconfessionnels d'Irlande du Nord et de rétablir son administration directe sur la province semi-autonome pour une durée de six semaines, afin de permettre aux républicains et aux unionistes de parvenir à un accord.

Le 14, l'I.R.A. annonce le retrait de son offre de désarmement en raison du rejet de celle-ci par les unionistes. En février 2000, l'I.R.A. avait déjà annulé une offre similaire.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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