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1er-16 mars 1981

Libye - Tchad. Internationalisation de la crise tchadienne

Le projet d'union des deux pays, annoncé en février à Tripoli et à N'Djamena, après l'appui militaire accordé par la Libye aux forces du président tchadien Goukouni Oueddei, suscite, le 1er mars, des réserves de la part du président algérien, Chadli Bendjedid. Au Niger et au Nigeria, l'inquiétude est manifeste.

Le 2, le colonel Kadhafi propose à la France « une réunion au plus haut niveau... » sur les problèmes africains. Il ajoute : « Nous tenons à avoir de bonnes relations avec la France [...], mais c'est Paris qui s'attaque à nous. » Le 4, à Moscou, l'agence Tass dément l'information donnée par l'Agence tchadienne de presse (A.T.P.) selon laquelle l'U.R.S.S. aurait envoyé des conseillers militaires au Tchad. Le 13, les États-Unis dénoncent la présence d'une cinquantaine de militaires soviétiques au Tchad.

Le 16, Kamal Hassan Ali, chef de la diplomatie égyptienne, reconnaît que son pays fournit des armes aux Forces armées du Nord (F.A.N.) de Hissene Habré qui continuent, dans l'est du Tchad, la résistance aux troupes libyennes.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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  • 6-26 janvier 1981 Tchad - Libye - France. Projet de fusion tchado-libyen

    Le 6, les capitales libyenne et tchadienne annoncent une « union complète » entre les deux pays. Tripoli parle de reconstruire l'armée de N'Djamena. Le Tchad dit vouloir « ne plus jamais accepter le stationnement des troupes françaises sur son territoire ». Cela après que des troupes libyennes ont assuré,...