1er-17 décembre 2004
Israël. Crise politique et formation d'un gouvernement d'union nationale
Le 1er, Ariel Sharon limoge les cinq ministres membres du parti ultralaïque Shinouï, pour sanctionner le vote de ce parti à la Knesset contre le projet de budget pour 2005, qui accordait des subventions aux religieux orthodoxes. La coalition gouvernementale est désormais nettement minoritaire à la Knesset (40 députés sur 120).
Le 9, Ariel Sharon obtient l'accord de sa formation, le Likoud, pour entamer des négociations avec le Parti travailliste sur la formation d'une nouvelle coalition. Le Likoud avait rejeté cette même proposition en août.
Le 17, le Likoud (40 députés) et le Parti travailliste (19 députés) parviennent à un accord, qui sera formalisé le 19, pour constituer un nouveau gouvernement d'union nationale. Les travaillistes justifient leur décision par leur volonté de soutenir le retrait israélien de Gaza. Leur leader, Shimon Peres, doit devenir numéro deux du gouvernement. Huit ministres travaillistes doivent entrer au gouvernement. La formation religieuse, le Judaïsme unifié de la Torah (5 députés), entre également au gouvernement, qui retrouve ainsi une majorité parlementaire.