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1er-17 octobre 2002

Irak - O.N.U.. Divergences internationales au sujet d'une éventuelle intervention

Le 1er, Hans Blix, chef de la mission d'inspection du désarmement de l'O.N.U., parvient à un accord avec Bagdad sur le retour des inspecteurs en Irak et leur accès « sans condition ni restriction » aux sites sensibles. Washington dénonce un régime d'inspection « qui n'a pas marché ».

Le 3, toutefois, à l'issue d'une réunion du Conseil de sécurité, Hans Blix admet implicitement que la reprise des inspections dépend de l'adoption d'une nouvelle résolution par le Conseil.

Le 7, à Cincinnati (Ohio), le président George W. Bush affirme le refus des États-Unis de « vivre dans la peur » du danger que représente le régime irakien. Toutefois, il indique que la menace d'un recours à la force « ne signifie pas qu'une action militaire soit imminente ou inévitable ».

Le 11, le président Bush obtient le soutien du Congrès, qui adopte à une large majorité une résolution l'autorisant « à recourir aux forces armées comme il le juge nécessaire et approprié » afin de « défendre la sécurité nationale [...] contre la menace » irakienne – sans l'aval obligatoire de l'O.N.U. – et de « faire appliquer toutes les résolutions du Conseil de sécurité concernant l'Irak ».

Le 11 également, le New York Times révèle le projet de la Maison-Blanche, confirmé par celle-ci, d'instaurer une administration militaire américaine en Irak, éventuellement pour plusieurs années, après la chute du régime de Saddam Hussein, en vue d'assurer la transition vers un pouvoir civil irakien.

Le 17, dans le cadre des discussions au Conseil de sécurité au sujet du projet de résolution sur l'Irak, les États-Unis renoncent au principe d'un recours automatique à la force au cas où l'Irak violerait ses engagements. Mais les États-Unis et les autres membres du Conseil continuent de défendre des positions divergentes les jours suivants.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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