1er-19 avril 2022
Sri Lanka. Mouvement de protestation contre le président Gotabaya Rajapakse
Le 1er, le gouvernement proclame l’état d’urgence après que des manifestants ont tenté de s’introduire dans la résidence du président Gotabaya Rajapakse. Ceux-ci demandent le départ du chef de l’État qu’ils rendent responsable de la dégradation de la situation économique et de l’endettement du pays. La contestation s’étend à travers le pays depuis la mi-mars.
Le 3, le gouvernement démissionne. Le chef de l’État charge le Premier ministre Mahinda Rajapakse – son frère – de former un nouveau gouvernement auquel il appelle en vain l’opposition à participer.
Le 9, des milliers de personnes manifestent dans le quartier huppé de Galle Face, à Colombo. Ils établissent un campement permanent devant le palais présidentiel. Les contestataires sont soutenus par des représentants des différentes religions du pays, musulmans, bouddhistes et chrétiens.
Le 12, l’État suspend pour la première fois le remboursement du service de la dette publique extérieure, qui s’élève à 35 milliards de dollars (32 milliards d’euros).
Le 18, Mahinda Rajapakse présente un gouvernement où ne figurent plus d’autres membres de la famille du chef de l’État que lui.
Le 19, la répression d’une manifestation à Rambukkana, au nord-est de Colombo, fait un mort et de nombreux blessés par balles.