1er-2 juillet 1989
Grèce. Formation d'un gouvernement minoritaire de droite soutenu par les communistes
Le 1er, Harilaos Florakis, secrétaire général du Parti communiste grec et président du Rassemblement de la gauche et du progrès, troisième force politique du pays, annonce son soutien au cabinet proposé par Tzannis Tzannetakis, numéro deux de la Nouvelle Démocratie (conservateur), avant que de nouvelles élections soient organisées au début de novembre. Cette alliance insolite met fin à la crise provoquée par la défaite des socialistes aux élections législatives du 18 juin qui n'ont permis de dégager aucune majorité stable.
Le 2, le nouveau Premier ministre prête serment. Son gouvernement ne comporte que vingt ministres et deux ministres adjoints, un record par rapport aux équipes précédentes. Il se fixe comme seul objectif de rétablir le fonctionnement normal des institutions et de moraliser la vie publique, entachée par les récents scandales politico-financiers.