1er-2 mars 2022
Burkina Faso. Adoption d’une « charte de la transition »
Le 1er, des assises nationales rassemblant les « forces vives » du pays adoptent une « charte constitutionnelle de la transition ». Le texte fixe la durée de celle-ci « à trente-six mois à compter de la date de l’investiture du président de la transition » et précise que ce dernier « n’est pas éligible aux élections présidentielle, législatives et municipales qui seront organisées pour mettre fin à la transition », tout comme les membres du gouvernement de transition. La charte prévoit la mise en place d’une « Assemblée législative de transition » et indique que le Premier ministre est « une personnalité civile ».
Le 2, les assises nationales investissent le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, auteur du coup d’État de janvier, à la présidence de la transition.