1er-2 septembre 1981
Centrafricaine (République). Remplacement du président David Dacko par le général Kolingba
Le 1er, David Dacko, qui avait renversé le 20 septembre 1979 l'empereur Bokassa avec l'aide de la France, remet ses pouvoirs au général Kolingba, chef d'état-major général des armées centrafricaines. Il semble qu'un accord soit intervenu entre les deux hommes pour que l'armée assure la relève du président Dacko, qui désirait se retirer de la vie politique.
Le 2, un Comité militaire de redressement national est formé, la Constitution et les partis sont suspendus sans que la population réagisse. L'opposition ne proteste pas non plus contre ce « pseudo-coup d'État » qui l'a mise devant le fait accompli. Le général Kolingba lui demande « un répit indispensable pour procéder à une sérieuse remise en ordre », s'engageant ensuite à « revenir progressivement à la démocratie ». Le nouveau président centrafricain affirme d'autre part qu'il souhaite le maintien des « relations privilégiées » avec la France et, insistant sur la situation économique catastrophique, demande à Paris une aide d'urgence.