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1er-2 septembre 2004

France. Privatisation de France Télécom

Le 1er, peu avant la tenue d'une assemblée générale de France Télécom au cours de laquelle est approuvée la fusion-absorption par la maison mère de sa filiale Wanadoo, le ministre de l'Économie et des Finances Nicolas Sarkozy annonce la vente de 9,6 à 12,1 p. 100 du capital de l'opérateur téléphonique. La part de l'État dans ce dernier doit ainsi passer de 53,1 p. 100 à moins de 50 p. 100, en accord avec une disposition de la loi du 31 décembre 2003 relative aux obligations de service public des télécommunications et à France Télécom. L'État entend rester « un actionnaire important à moyen terme ». Les syndicats dénoncent cette décision qui marque une nouvelle étape dans le processus de privatisation de l'ex-opérateur national, engagé en juillet 1996 avec le passage du statut d'établissement public à celui de société anonyme. Les concurrents européens de France Télécom sont tous majoritairement détenus par des capitaux privés.

Le 2 a lieu la vente de 10,85 p. 100 du capital de France Télécom, selon une procédure rapide, pour un montant de 5,1 milliards d'euros. La part de l'État s'établit à 42,25 p. 100.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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