1er-21 juillet 2005
Allemagne. Dissolution du Bundestag et convocation d'élections législatives anticipées
Le 1er, Gerhard Schröder obtient du Bundestag le vote de défiance qui est nécessaire pour convoquer des élections législatives anticipées. Le chancelier ne peut pas dissoudre lui-même la Chambre basse, mais le chef de l'État a cette capacité si le gouvernement a fait l'objet d'un vote de défiance. Gerhard Schröder en avait pris la décision à la fin de mai, après la sévère défaite du Parti social-démocrate (S.P.D.) au pouvoir lors des élections régionales en Rhénanie-du-Nord - Westphalie. Il explique que son programme de réformes sociales, l'Agenda 2010, ne peut être mené à bien qu'au prix d'une « nouvelle légitimation » par les électeurs. La présidente de l'Union chrétienne démocrate (C.D.U.), Angela Merkel, dénonce la dégradation de la situation économique sous le gouvernement de la coalition S.P.D.-Verts, mettant notamment en avant les chiffres du chômage, qui touche 5 millions d'Allemands.
Le 17, le congrès du Parti du socialisme démocratique (ex-communiste) de Gregor Gysi approuve le changement de nom de sa formation, qui devient le Parti de gauche. Cette modification ouvre la voie à une alliance avec l'Alternative électorale pour le travail et la justice sociale, parti présidé par Oskar Lafontaine, ancien président du S.P.D., qui regroupe déçus de la social-démocratie, syndicalistes, altermondialistes et trotskistes.
Le 21, le président Horst Köhler annonce la dissolution du Bundestag et la convocation d'élections anticipées le 18 septembre.