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1er-22 octobre 2001

Suisse. Démantèlement de Swissair

Le 1er, la direction de Swissair présente le plan de sauvetage de la compagnie aérienne privée dont l'endettement record – 11,5 milliards d'euros – s'est encore aggravé en raison des conséquences, sur le trafic aérien, des attentats du 11 septembre aux États-Unis. Ce plan prévoit principalement la reprise des deux tiers des activités de Swissair par sa filiale Crossair. La participation de 70,4 p. 100 que détenait Swissair dans le capital de Crossair doit être rachetée par un consortium de banques helvétiques. Swissair ne peut notamment pas verser la contribution financière prévue à Air Lib, né de la reprise, en juillet, de son ancienne filiale A.O.M.-Air Liberté.

Le 2, Swissair, en rupture de paiement, ne peut assurer ses vols. Une aide du gouvernement permet la reprise des liaisons dès le lendemain.

Le 22, le gouvernement présente un plan de recapitalisation de Crossair, qu'il qualifie d'« opération risquée ». La compagnie doit être contrôlée à 38 p. 100 par la Confédération – qui apporte 1 milliard de francs suisses – et à 62 p. 100 par le secteur privé, qui contribue à hauteur de 1,7 milliard. Au moins 9 000 emplois doivent être supprimés, sur un total de 68 000 employés chez Swissair.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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