1er-23 août 2024
Venezuela. Contestation de la réélection de Nicolás Maduro par de nombreux pays.
Le 1er, le secrétaire d’État américain Antony Blinken affirme que la réélection de Nicolás Maduro à la présidence du Venezuela fin juillet « ne représente pas la volonté du peuple vénézuélien ». « Il est clair pour les États-Unis » que le candidat de l’opposition, Edmundo González, a « remporté le plus grand nombre de voix », ajoute-t-il. Edmundo González a revendiqué la victoire au lendemain du scrutin.
Le 2, plusieurs pays d'Amérique latine, dont l'Argentine et l'Équateur, reconnaissent à leur tour la victoire d'Edmundo González.
Le 5, le parquet vénézuélien ouvre une enquête contre les membres de l’opposition Edmundo González et María Corina Machado pour diffusion de fausses informations et incitation à l’insurrection.
Le 13, le haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme Volker Türk dénonce « les détentions arbitraires et l’usage disproportionné de la force » qui alimentent un « climat de peur » dans le pays. Selon lui, plus de 2 400 personnes ont été arrêtées dans le cadre du mouvement de contestation depuis la réélection de Nicolás Maduro.
Le 22, la Cour suprême du Venezuela, la plus haute instance judiciaire du pays, valide la réélection de Nicolás Maduro, ce que l'opposition conteste.
Le 23, onze pays américains, dont les États-Unis, l’Argentine et le Chili, déclarent dans un communiqué « rejeter catégoriquement » cette décision, en l’absence de preuves, en l’occurrence la publication des procès-verbaux des bureaux de vote.