1er-23 février 1989
France. Manœuvres boursières et restructuration du capital de la Société générale
Le 1er, la Commission des opérations de Bourse (C.O.B.), estimant disposer d'« éléments nouveaux », décide d'ouvrir une enquête sur les manœuvres boursières qui ont entouré le raid lancé à la fin de 1988 sur le capital de la Société générale. S'exprimant sur Europe 1, le 6, Jean Farge, président de la C.O.B., estime que la stratégie d'acquisition des actions de la banque par Georges Pébereau, P.-D.G. de Marceau Investissements, a été « concertée » et « discrète ».
Le 23, Marc Viénot, président de la Société générale, signe, avec ceux qui avaient tenté en octobre 1988 de prendre le contrôle de la banque privatisée, un accord consacrant le retrait de Georges Pébereau et la restructuration du capital, dont 22,2 p. 100 est désormais aux mains de cinq sociétés publiques, la Caisse des dépôts et consignations devenant, avec 6 p. 100, le principal actionnaire.