1er-23 juin 1999
Belgique. Défaite de la coalition gouvernementale aux élections législatives
Le 1er, les ministres de la Santé et de l'Agriculture, le socialiste flamand Marcel Colla et le social-chrétien flamand Karel Pinxten, présentent leur démission à la suite du scandale de la dioxine, qui a éclaté en mai.
Le 13, aux élections législatives, la coalition au pouvoir, formée des sociaux-chrétiens et des socialistes flamands et francophones, subit un sérieux revers. Les sociaux-chrétiens n'obtiennent que 32 sièges sur 150, dont 22 pour les flamands (— 7 par rapport au scrutin de mai 1995) et 10 pour les francophones (— 2), et les socialistes, 33 élus, dont 19 pour les francophones (— 2) et 14 pour les flamands. Les sociaux-chrétiens demeurent la première formation flamande et les socialistes, le premier parti francophone. Toutefois, au niveau fédéral, ces deux familles politiques sont dépassées par les libéraux, qui totalisent 41 sièges, soit 23 pour les flamands (+ 2) et 18 pour les francophones. Les écologistes progressent fortement, avec 20 sièges (+ 9). L'extrême droite séparatiste flamande du Vlaams Blok et les nationalistes modérés flamands de Volksunie accroissent également leur audience en remportant respectivement 15 sièges (+ 4) et 8 sièges (+ 3).
Le 14, le social-chrétien flamand Jean-Luc Dehaene, Premier ministre depuis 1992, annonce sa démission et son prochain retrait de la vie politique.
Le 23, le roi Albert II charge Guy Verhofstadt, président du Parti libéral démocrate flamand, de former le nouveau gouvernement.