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1er-23 septembre 1982

Liban. Assassinat de Béchir Gemayel et élection de son frère Amine à la présidence

Le 1er, l'évacuation de Beyrouth-Ouest des derniers combattants palestiniens s'achève. Les jours suivants, l'armée libanaise s'y déploie lentement. Les 2 200 soldats américains, français et italiens de la force multinationale d'interposition continuent leur travail de déminage et s'apprêtent à quitter la capitale libanaise : leur départ sera effectif le 13.

Le 5, Ariel Sharon, ministre israélien de la Défense, adresse un « très grave avertissement » à Damas après la disparition de huit soldats israéliens dans la montagne à l'est de Beyrouth. Dans la Bekaa, les armées syrienne et israélienne sont toujours face à face.

Le 11, Saeb Salam, chef du sunnisme beyrouthin, rencontre Béchir Gemayel, président élu qui doit entrer en fonctions le 23. L'hostilité affichée par les musulmans lors de l'élection du chef de l'État s'estompe.

Le 13, l'aviation israélienne bombarde les positions tenues par l'armée syrienne dans la plaine de la Bekaa et dans la région de Tripoli, au Nord-Liban.

Le 14, Béchir Gemayel est tué dans un attentat : le siège de son parti, le Parti phalangiste, a été soufflé par une explosion faisant plusieurs dizaines de victimes. Les obsèques du président élu ont lieu le 15, à Bikfaya, fief de la famille Gemayel au nord-est de Beyrouth, en présence de représentants de toutes les communautés musulmanes et chrétiennes et de presque toutes les formations politiques libanaises.

Le 21, Amine Gemayel, âgé de 40 ans, frère aîné du président assassiné, est élu président de la République dès le premier tour par 77 voix ; il y a eu 3 bulletins blancs. Le nouveau chef de l'État, qui succède, le 23, à Elias Sarkis, s'engage à « assumer la responsabilité monumentale de réunifier et reconstruire le Liban ».

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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