1er-24 septembre 2005
États-Unis. Bilan du passage du cyclone Katrina
Le 1er, le gouvernement fait savoir qu'« aucune offre d'assistance ne sera refusée » après le passage du cyclone Katrina qui a dévasté la région de La Nouvelle-Orléans (Louisiane) sur une superficie de 235 000 kilomètres carrés. Les propositions d'aide affluent du monde entier. Sur place, les pillages se poursuivent tandis que quelque trois cent mille personnes attendent d'être évacuées.
Le 2, le président Bush se rend dans la région sinistrée, sans toutefois aller à la rencontre des rescapés. Il admet l'insuffisance des résultats de l'action gouvernementale. Les médias dénoncent l'incurie du pouvoir et réactivent les débats sur la pauvreté, le racisme et l'absence d'État.
Le 4, le génie militaire parvient à colmater la principale brèche dans la digue protégeant la ville de La Nouvelle-Orléans des eaux du lac Ponchartrain. Le pompage des eaux doit durer des semaines.
Le 13, le président Bush, en baisse dans les sondages, déclare assumer la responsabilité des manquements du gouvernement fédéral « qui n'a pas pleinement fait son travail ».
Le 15, il annonce, depuis La Nouvelle-Orléans, « un des plus importants efforts de reconstruction que le monde ait jamais vus ». Il évoque la nécessaire lutte contre la pauvreté et les discriminations raciales et appelle à la solidarité de la nation.
Le 24, le cyclone Rita atteint à son tour les côtes du sud des États-Unis. Quelque trois millions de personnes ont été évacuées les jours précédents. Le cyclone s'avère finalement moins destructeur que prévu.