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1er-25 février 2020

Israël - Autorité palestinienne. Suites du plan de paix américain

Le 1er, les représentants des vingt-deux pays de la Ligue arabe réunis en sommet extraordinaire au Caire à la demande de l’Autorité palestinienne rejettent unanimement le plan de paix « américano-israélien » pour le Proche-Orient présenté en janvier. Le président de l’Autorité Mahmoud Abbas confirme la rupture de toutes relations, notamment sécuritaires, avec Israël et les États-Unis – mesure souvent annoncée, mais jamais appliquée.

Le 3, le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou et le président du Conseil souverain soudanais Abdel Fattah al-Burhan, qui se rencontrent en Ouganda, annoncent la « normalisation » des relations entre leurs deux pays. Le Soudan est membre de la Ligue arabe. Depuis la chute du président Omar el-Béchir en avril 2019, Khartoum a rompu ses relations avec le Hamas – et auparavant avec l’Iran – pour se rapprocher de l’Arabie Saoudite, des Émirats arabes unis, de l’Égypte et des États-Unis.

Le 11, Mahmoud Abbas rejette devant le Conseil de sécurité de l’ONU le plan de paix américain qui, selon lui, crée un État palestinien « fragmenté » et valide une situation d’« apartheid ». Il demande un nouvel engagement du « quartet » – États-Unis, Russie, Union européenne, ONU – dans la résolution de la crise proche-orientale et réclame l’ouverture d’une conférence internationale de paix. Mahmoud Abbas renonce toutefois à soumettre au vote une résolution sur le sujet.

Le 25, Benyamin Nétanyahou présente un projet de construction de trois mille cinq cents logements en Cisjordanie. Cette extension reviendrait à rompre la continuité territoriale entre les quartiers arabes de Jérusalem et le reste de la Cisjordanie. Plusieurs fois annoncé, ce projet n’a jamais été réalisé.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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