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1er-25 février 2024

France. Perturbation du Salon de l’agriculture

Le 1er, le Premier ministre Gabriel Attal, accédant aux revendications de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA), annonce de nouvelles mesures en faveur des agriculteurs mobilisés depuis janvier. Aux dispositions présentées quelques jours plus tôt s’ajoute principalement l’annonce de la suspension de l’application du plan Écophyto – qui vise à réduire de 50 % l’usage des pesticides d’ici à 2030. L’enveloppe des aides d’urgence aux diverses filières est portée à 400 millions d’euros. Gabriel Attal évoque également l’inscription dans la loi du principe de souveraineté alimentaire. La FNSEA et les Jeunes Agriculteurs (JA) appellent à lever les blocages, tout en maintenant la pression sur l’exécutif. La Confédération paysanne et la Coordination rurale poursuivent leur mobilisation.

Le 21, le Premier ministre présente les grandes lignes du projet de loi pour une agriculture souveraine. Le texte réécrit prévoit de nombreuses simplifications administratives, notamment pour l’extension des bâtiments d’élevage industriel et les retenues d’eau.

Le 23, la FNSEA et les JA indiquent leur refus de participer au grand débat proposé par le président Emmanuel Macron à l’occasion de l’ouverture du Salon de l’agriculture, à Paris, le lendemain, prétextant l’invitation – démentie par l’Élysée – du collectif écologiste des Soulèvements de la Terre. Le débat est annulé.

Le 24, les agriculteurs perturbent l’inauguration du Salon de l’agriculture par Emmanuel Macron. Le chef de l’État annonce notamment l’instauration de prix planchers dans chaque filière et la mise en place d’un accompagnement des exploitations connaissant les plus grandes difficultés de trésorerie.

Le 25, le président du Rassemblement national (RN) Jordan Bardella visite le Salon de l’agriculture dans le calme.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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