1er-26 février 2024
Ukraine - Russie. Signature par Kiev de plusieurs accords de sécurité bilatéraux
Le 1er, le Conseil européen parvient à un accord, auquel la Hongrie se rallie finalement, relatif au déblocage d’une aide de 50 milliards d’euros sur quatre ans au profit de l’Ukraine.
Le 8, alors que la contre-offensive lancée en juin 2023 par les forces ukrainiennes a échoué, le président ukrainien Volodymyr Zelensky annonce le remplacement du général Valeri Zaloujny, chef d’état-major des armées, par le général Oleksandr Syrsky. Le chef de l’État et le chef des armées étaient notamment en désaccord au sujet de la demande par ce dernier de la mobilisation d’un demi-million d’hommes supplémentaires.
Le 16, à l’issue de quatre mois de combats, les forces russes s’emparent de la ville d’Avdiïvka, dans la région de Donetsk, après que le général Syrsky a ordonné le retrait « pour préserver les vies et la santé » des soldats ukrainiens.
Le 16 également, Volodymyr Zelensky signe des accords de sécurité bilatéraux pour dix ans avec l’Allemagne et la France, comme il l’avait fait avec le Royaume-Uni en janvier. Berlin annonce l’octroi d’une aide militaire de 8 milliards d’euros en 2024 et Paris de 3 milliards.
Le 23, les États-Unis annoncent une nouvelle série de sanctions contre des individus et entités russes mais également quelques étrangers, qui visent notamment à réduire les revenus énergétiques de la Russie et à lutter contre les circuits de contournement des sanctions déjà adoptées. Le même jour, l’Union européenne (UE) adopte un treizième paquet de sanctions liées à l’agression russe contre l’Ukraine, notamment contre des entreprises chinoises, indiennes, turques ou serbes qui ont contourné les précédentes sanctions.
Le 24, le Canada et l’Italie signent à leur tour des accords de sécurité avec l’Ukraine.
Le 25, dans une conférence de presse donnée lors d’un forum marquant le deuxième anniversaire de l’invasion russe, Volodymyr Zelensky prône « l’unité qui apporte la victoire » et évoque pour la première fois le nombre de soldats ukrainiens tués, l’évaluant à trente et un mille.
Le 26, lors d’une conférence internationale de soutien à Kiev qui se tient à l’Élysée, le président français Emmanuel Macron évoque l’envoi de troupes occidentales en Ukraine, affirmant qu’« il n’y a pas de consensus aujourd’hui pour envoyer de manière officielle, assumée et endossée des troupes au sol. […] Mais rien ne doit être exclu ». Cette proposition est rejetée par la quasi-totalité des pays occidentaux alliés de Kiev, à l’exception des pays Baltes, ainsi que par l’OTAN.