1er-26 septembre 1982
France. Offensive de l'opposition
Le 1er, à Nouméa (Nouvelle-Calédonie), Jacques Chirac déclare que « l'expérience socialiste ne durera pas deux ans ». Il évoque l'éventualité d'une dissolution de l'Assemblée nationale et d'un recours à des élections anticipées.
Le 3, à Saint-Jean-de-Sixt (Haute-Savoie), Raymond Barre dénonce non seulement l'« échec total et cinglant » de la majorité, mais également ceux qui ont facilité sa victoire.
Le 9, Bernard Pons (R.P.R.) fustige la politique « aberrante de la coalition socialo-communiste ».
Le 16, Valéry Giscard d'Estaing effectue sa rentrée télévisée à l'émission L'Heure de vérité sur Antenne 2. Critiquant la gestion socialiste, il en appelle aux « déçus du socialisme ».
Le 26, aux journées d'études parlementaires du groupe R.P.R., à la Grande-Motte (Hérault), Jacques Chirac estime que l'opinion est passée du stade de l'inquiétude à celui du mécontentement.