1er-27 mai 2011
Libye. Intensification de l'opération militaire de l'O.T.A.N
Le 1er, le gouvernement libyen annonce la mort de Saïf al-Arab Kadhafi, l'un des fils du Guide, et de ses trois enfants, lors d'un bombardement de l'O.T.A.N. sur Tripoli.
Le 5, le groupe de contact sur la Libye, réuni à Rome, entérine l'intensification des frappes aériennes de l'O.T.A.N. et décide la création d'un mécanisme de financement temporaire au profit du Conseil national de transition, organe politique de l'opposition au colonel Kadhafi reconnu par les Occidentaux.
Le 11, les rebelles s'emparent de l'aéroport de Misrata, ville assiégée par les forces loyalistes depuis le mois de mars.
Le 13, la radio d'État diffuse un enregistrement audio du colonel Kadhafi qui affirme se trouver dans un endroit où les avions de l'O.T.A.N. ne peuvent pas l'atteindre, alors que ceux-ci ont lancé un raid aérien, la veille, contre la caserne où le chef d'État libyen réside normalement.
Le 16, le procureur de la Cour pénale internationale demande aux juges de cette instance d'émettre des mandats d'arrêt pour crimes contre l'humanité à l'encontre de Mu'ammar al-Kadhafi, de son fils Saïf al-Islam et du colonel Abdallah al-Senoussi, beau-frère du Guide et chef des services de renseignement. Depuis le début de la révolte en février, plusieurs milliers de personnes auraient été tuées.
Le 17, la France, désireuse d'intensifier la lutte contre le régime libyen, fait appareiller depuis Toulon (Var) son bâtiment de projection et de commandement Tonnerre, porteur d'hélicoptères de combat et navire-hôpital, à destination des côtes libyennes.
Le 27, lors du sommet du G8 réuni à Deauville (Calvados), la Russie s'aligne sur les autres participants pour réclamer le départ du colonel Kadhafi – Moscou s'était abstenu, en mars, lors du vote de la résolution 1973 du Conseil de sécurité de l'O.N.U. autorisant l'intervention militaire contre la Libye.
