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1er-27 octobre 2017

Canada. Réactions divergentes au référendum d’autodétermination en Catalogne

Le 1er, jour du référendum d’autodétermination en Catalogne dont la police a tenté d’empêcher la tenue, le gouvernement indique que « la question de la Catalogne est un enjeu interne pour l’Espagne », tout en jugeant que « le bilan de violence sur le terrain aujourd’hui est inquiétant ».

Le 2, le Bloc québécois (indépendantiste) échoue à déposer à la Chambre des communes une motion condamnant « la répression violente orchestrée par le gouvernement espagnol lors du référendum catalan ». Le Premier ministre libéral québécois Philippe Couillard dénonce « les gestes de violence » en Catalogne, tout en refusant de « s’ingérer dans [le] débat politique » entre Barcelone et Madrid.

Le 4, l’Assemblée nationale du Québec adopte à l’unanimité une motion présentée par le Parti québécois (indépendantiste), qui dénonce « l’attitude autoritariste du gouvernement espagnol qui a mené à des gestes de violence » lors du référendum.

Le 27, réagissant à la déclaration d’indépendance unilatérale de la Catalogne, le Premier ministre Justin Trudeau déclare que « le Canada reconnaît une Espagne unie ». Il répond ainsi à la demande de reconnaissance de l’indépendance de la Catalogne exprimée par le Bloc québécois et à l’appel au respect du droit à l’autodétermination lancé par le Nouveau Parti démocratique. Au Québec, le Parti québécois déclare soutenir la déclaration d’indépendance de la Catalogne.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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