1er-28 décembre 2015
Irak. Reconquête de Ramadi par l’armée.
Le 1er, Washington annonce l’envoi de forces spéciales dans le nord du pays pour mener des actions contre l’organisation État islamique (E.I.). Cette décision illustre la volonté des États-Unis de renforcer la lutte antidjihadiste par le biais d’une présence accrue sur le terrain. La décision d’envoyer des forces spéciales américaines en Syrie avait été annoncée en octobre. Le Premier ministre Haïdar al-Abadi se déclare toutefois opposé à cette initiative.
Le 4, Ankara déploie un bataillon blindé à Bachiqa, près de la ville de Mossoul occupée par l’E.I. depuis juin 2014, dans la perspective d’une offensive des forces kurdes contre cette capitale du « califat » instauré par Abou Bakr al-Baghdadi.
Le 5, Haïdar al-Abadi exige le retrait des forces turques. Toutefois, Bagdad ne dispose d’aucune autorité dans la région.
Le 26, alors que le territoire contrôlé par l’E.I. dans le pays se réduit, Abou Bakr al-Baghdadi annonce dans un message audio « l’expansion de l’E.I. à de nouveaux pays », citant l’Arabie Saoudite, le Yémen, l’Égypte, la Libye et l’Algérie.
Le 28, au terme d’une courte offensive, l’armée aidée par les tribus sunnites locales et les forces de la coalition internationale reconquiert la ville de Ramadi, capitale de la province sunnite de l’Anbar, dans l’ouest du pays, qui était occupée par l’E.I. depuis mai.