1er-28 février 1994
Algérie. Dialogue et répression sur fond de poursuite des attentats
Le 1er, un journaliste indépendant français, Olivier Quemener, est tué à Alger par des membres présumés de mouvements islamistes. Il est le cinquième Français, et le premier journaliste étranger, à trouver la mort dans ces circonstances depuis septembre 1993.
Le 12, un technicien russe est tué à Jijel, en Petite Kabylie.
Le 21, le Français Joaquim Grau, libraire à Alger, est assassiné.
Le 22, deux hauts responsables de l'ex-Front islamique de salut, Ali Djeddi et Abdelkader Boukhamkham, condamnés pour atteinte à la sûreté de l'État, sont libérés dans le cadre de la politique de dialogue prônée par le nouveau chef de l'État, le général Liamine Zéroual.
Le 26, Mourad Si Ahmed, chef du Groupe islamique armé, qui rejetait « tout dialogue, toute trêve, toute réconciliation » avec la « junte » au pouvoir, est tué par les forces de l'ordre à Alger.
Le 28, une lycéenne qui refusait de porter le voile est assassinée près d'Alger.