1er-28 juin 2001
Israël - Autorité palestinienne. Cessez-le-feu
Le 1er, un attentat-suicide à la bombe commis par un kamikaze palestinien fait dix-huit morts à Tel-Aviv. Il s'agit de l'attentat le plus meurtrier depuis 1996.
Le 2, Yasser Arafat, président de l'Autorité palestinienne, soumis à une forte pression internationale, annonce un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel.
Le 3, treize organisations palestiniennes, dont le Fatah du chef de l'O.L.P. (Yasser Arafat), se disent prêtes à poursuivre l'intifada. Toutefois, les jours suivants, les violences diminuent fortement.
Le 12, le directeur de la C.I.A., George Tenet, fait accepter au gouvernement israélien et à l'Autorité palestinienne un plan de stabilisation du cessez-le-feu, qui reste émaillé de violences sporadiques. Ce plan prévoit, côté israélien, le retrait des forces militaires sur les lignes qu'elles occupaient avant la reprise de l'intifada en septembre 2000, l'arrêt des opérations en territoire autonome, la libération de prisonniers et la lutte contre les actions de représailles menées par les Israéliens; côté palestinien, la remise des armes illégales, la reprise de la coopération sur les questions de sécurité et la lutte contre les actions anti-israéliennes.
Le 24, un responsable du Fatah est tué en Cisjordanie dans un attentat « ciblé ». Il figurait sur une liste de personnes responsables d'attaques anti-israéliennes, remise par le gouvernement israélien à l'Autorité palestinienne, et que celle-ci refuse d'arrêter.
Le 25, un blocus total est de nouveau appliqué à la ville d'Hébron à la suite de tirs visant les colonies juives du centre-ville.
Le 28, le secrétaire d'État américain, Colin Powell, rencontre le Premier ministre israélien, Ariel Sharon, et Yasser Arafat avec lesquels il fixe le calendrier d'application du processus proposé par le rapport Mitchell publié en mai. Une semaine de « calme absolu » constituerait le préalable à l'établissement d'une période d'« accalmie » de six semaines au terme de laquelle seraient mises en place les « mesures de confiance » destinées à faciliter la reprise des négociations.