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1er-28 mars 1984

France - Espagne. Regain du terrorisme au Pays basque

Le 1er, un jeune employé français des chemins de fer est tué en gare d'Hendaye. Il semble qu'il ait été victime d'une méprise, se trouvant, au moment de l'attentat, en compagnie de trois réfugiés basques espagnols. Son agresseur ainsi que ses trois complices qui sont parvenus à regagner l'Espagne, sont arrêtés par la police espagnole. Le même jour, un militant basque, sympathisant du groupe Iparretarrak, est tué par la police, à Bayonne, au cours d'une arrestation.

Le 19, une voiture explose à Biarritz, déchiquetant l'homme qui se trouvait au volant.

Le 21, le G.A.L. (Groupe antiterroriste de libération) revendique cette tentative d'attentat, dont la victime est le poseur de bombe lui-même.

Le 22, quatre membres présumés des Commandos autonomes anticapitalistes sont tués par balles et un cinquième est grièvement blessé par la police espagnole, à Pasajes près de Saint-Sébastien, alors qu'ils tentaient de débarquer, en provenance de France. Selon le ministère espagnol de l'Intérieur, ils cherchaient à s'introduire en Espagne pour y commettre des attentats. L'indignation est grande, non seulement chez les séparatistes et dans les milieux politiques, mais également au sein de l'Église catholique : les évêques de Saint-Sébastien et de Pampelune condamnent ouvertement cette action des G.E.O. (Groupes d'élite de la police nationale).

Le 23, le G.A.L. assassine à Biarritz un Basque espagnol réfugié en France. Il s'agit du beau-frère de Domingo Iturbe Abasolo, dit Txomin, l'un des chefs présumés de l'E.T.A. assigné à résidence à Tours, mais en fuite.

Le 28, le ministère de l'Intérieur français interdit de séjour dans les neuf départements du Sud-Ouest les réfugiés basques espagnols.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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