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1er-28 mars 2005

Israël - Autorité palestinienne. Lente normalisation des relations politiques

Le 1er se tient à Londres, sur l'initiative du Premier ministre britannique Tony Blair, une conférence internationale de « soutien » à la réforme de l'Autorité palestinienne, en présence du président de celle-ci, Mahmoud Abbas, mais en l'absence du Premier ministre israélien Ariel Sharon. En échange des promesses de réformes faites par Mahmoud Abbas dans les trois domaines évoqués – la gouvernance, la sécurité et le développement économique –, la communauté internationale lui promet un soutien politique ainsi qu'une aide technique et financière. Elle presse également Israël d'appliquer la « feuille de route », le plan de paix international lancé en juin 2003, mais resté pratiquement lettre morte.

Le 10, Tsahal tue un responsable du Djihad islamique soupçonné d'être impliqué dans l'attentat du 25 février à Tel-Aviv.

Le 15, Israël transfère à l'Autorité palestinienne la responsabilité de la sécurité à Jéricho, en Cisjordanie.

Le 17, les principales factions palestiniennes, réunies au Caire, décident de prolonger l'« accalmie » observée depuis le début de l'année, subordonnant toutefois leur attitude à l'arrêt des « agressions » israéliennes et à la libération de « tous les détenus » palestiniens.

Le 20, le gouvernement israélien annonce la construction de trois mille cinq cents nouveaux logements dans la colonie de Maalé Adoumim, près de Jérusalem-Est, en vue de rattacher celle-ci au « Grand Jérusalem » que les dirigeants israéliens cherchent à concrétiser.

Le 21, l'armée israélienne transfère aux forces palestiniennes la responsabilité de la sécurité de Tulkarem, en Cisjordanie.

Le 22, le sommet de la Ligue arabe, réuni à Alger, réitère la proposition de plan de paix déjà énoncée au sommet de Beyrouth en mars 2002, qui consiste à échanger la normalisation des relations avec les pays arabes contre la restitution des territoires conquis par Israël en 1967. Israël rejette cette proposition.

Le 26, le revirement du parti d'opposition laïque Shinouï apporte à Ariel Sharon la majorité parlementaire nécessaire à l'adoption de son projet de budget. Les adversaires du retrait israélien de la bande de Gaza espéraient renverser le gouvernement à cette occasion et provoquer des élections anticipées.

Le 28, la Knesset rejette la proposition de loi qui visait à soumettre à référendum le désengagement de Gaza.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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