1er-28 novembre 1991
Zaïre. Nouveau gouvernement après un accord entre le président Mobutu et une partie de l'opposition
Le 1er, tandis que le cabinet formé par Mungul Diaka prête serment, l'opposition, réunie au sein de l'Union sacrée, met sur pied un « gouvernement bis ». Elle demande aussi le maintien d'une présence militaire étrangère au Zaïre, au moment où les derniers soldats français et belges quittent le pays.
Le 22, grâce à une médiation sénégalaise, l'opposition et les Forces démocratiques unies (ex-majorité présidentielle) acceptent de signer une « déclaration commune », qui prévoit notamment la mise en place rapide d'un gouvernement de consensus.
Le 25, le président Mobutu nomme au poste de Premier ministre Nguz Karl I Bond, un des principaux dirigeants de l'opposition, en remplacement de Mungul Diaka, qui devient ministre d'État.
Le 28, Nguz Karl I Bond forme son gouvernement. Mais la tendance radicale de l'Union sacrée n'y est pas représentée.