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1er-28 novembre 2000

Israël - Autorité palestinienne. Poursuite des violences

Le 1er, alors que les affrontements meurtriers dans les territoires palestiniens se poursuivent, la rencontre entre le président de l'Autorité palestinienne, Yasser Arafat, et l'ancien Premier ministre travailliste israélien, Shimon Peres, aboutit à un accord visant à appliquer celui qui avait été conclu en octobre à Charm el-Cheikh.

Le 2, un attentat à la voiture piégée, revendiqué par le Jihad islamique, cause la mort de deux personnes sur un marché de Jérusalem. Israéliens et Palestiniens ne parviennent pas à s'entendre sur les termes d'un appel commun à la fin des hostilités prévu par l'accord de la veille.

Le 7, Washington annonce la composition de la commission présidée par l'ancien sénateur américain George Mitchell, qui sera chargée, en application de l'accord de Charm el-Cheikh, d'« établir les faits » sur le déclenchement des violences, en septembre.

Le 9, Yasser Arafat rencontre, à Washington, le président Bill Clinton, sur l'initiative de ce dernier. Bill Clinton recevra Ehoud Barak le 12.

Le 9 également, l'armée israélienne effectue un raid, en Cisjordanie, contre un responsable du Fatah, Hussein Abayat, chef présumé d'une milice armée, qui est tué.

Le 10, Yasser Arafat, entendu à huis clos par le Conseil de sécurité de l'O.N.U., réclame l'envoi de casques bleus dans les territoires palestiniens.

Le 13, l'armée israélienne décide de boucler toute les villes autonomes de Cisjordanie après la mort de quatre civils israéliens dans des embuscades.

Le 13 également, l'Organisation de la conférence islamique, dans la déclaration finale de son sommet tenu au Qatar, ne fait que recommander à ses membres de rompre leurs relations bilatérales avec Israël.

Le 15, jour anniversaire de la proclamation symbolique de l'État palestinien, à Alger, en 1988, huit Palestiniens sont tués lors d'affrontements avec l'armée israélienne qui fait intervenir des hélicoptères de combat en Cisjordanie.

Le 16, Ehoud Barak annonce le gel des transferts de fonds dus à l'Autorité palestinienne en application des accords d'autonomie.

Le 17, le Conseil de sécurité de l'O.N.U. charge le secrétaire général, Kofi Annan, de consulter les parties au conflit sur l'envoi d'observateurs internationaux dans la région.

Le 17 également, Yasser Arafat annonce que le Conseil national de sécurité palestinien a ordonné de cesser tous les tirs depuis les zones totalement contrôlées par l'Autorité palestinienne.

Le 20, un attentat à l'explosif contre un bus scolaire israélien dans la bande de Gaza fait deux morts israéliens. L'armée riposte violemment en prenant pour cibles des institutions de l'Autorité palestinienne, à Gaza, ainsi que des positions du Fatah, qui est accusé par Ehoud Barak d'être responsable de l'attentat.

Le 21, le président égyptien, Hosni Moubarak, décide de rappeler son ambassadeur à Tel-Aviv afin de protester contre « l'usage excessif de la force par Israël contre le peuple palestinien ».

Le 22, un attentat à la voiture piégée fait deux morts israéliens à Hadera, au nord de Tel-Aviv. À Jérusalem, des dizaines de milliers de colons manifestent afin de réclamer un renforcement de la répression à l'encontre des Palestiniens.

Le 24, le président russe, Vladimir Poutine, organise un contact téléphonique entre Yasser Arafat et Ehoud Barak, le premier depuis trois semaines, à l'occasion de la visite à Moscou du leader palestinien.

Le 28, sous la menace de l'adoption par la Knesset d'un texte en faveur d'élections législatives anticipées, Ehoud Barak prend les devants en annonçant la tenue d'un tel scrutin en mai 2001. Ce même jour, le bilan des affrontements israélo-palestiniens s'élève à 293 morts, en très grande majorité palestiniens.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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