1er-29 janvier 2021
France. Aménagement des mesures de restriction liées à la Covid-19
Le 1er, le gouvernement confirme l’avancement à 18 heures du couvre-feu, instauré en décembre 2020, dans quinze départements de l’est du pays où la contamination par la Covid-19 est en forte augmentation. Il écarte la possibilité d’une réouverture des établissements culturels le 7, comme cela avait été initialement prévu.
À partir du 4, les universités sont autorisées à accueillir au maximum dix étudiants, sélectionnés parmi « les plus fragiles », dans les cours en présentiel. Ces derniers étaient suspendus depuis octobre 2020.
Le 5, alors que le gouvernement est critiqué en raison de la lenteur de la mise en place du processus de vaccination contre la Covid-19, le ministre de la Santé Olivier Véran indique sa volonté d’« amplifier, accélérer et simplifier » les opérations.
À partir du 7, les employés en télétravail sont autorisés à revenir dans l’entreprise une fois par semaine.
Le 10, dix nouveaux départements sont soumis à un couvre-feu avancé à 18 heures.
Le 14, le Premier ministre Jean Castex annonce la généralisation du couvre-feu à 18 heures sur l’ensemble du territoire métropolitain à compter du 16. Un renforcement des contrôles sanitaires aux frontières est instauré afin de limiter l’importation des variants britannique et sud-africain du SARS-CoV-2.
Le 15, l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) annonce une surmortalité de 9 % dans le pays en 2020, toutes causes confondues, ce qui représente cinquante-trois mille neuf cents décès supplémentaires.
Le 18, la vaccination est ouverte aux personnes de plus de soixante-quinze ans dans les centaines de centres de vaccination prévus à cet effet. Ceux-ci seront rapidement saturés.
Le 21, le président Emmanuel Macron, en déplacement à l’université Paris-Saclay (Essonne), annonce la possibilité pour les étudiants de revenir à l’université un jour par semaine dans un bref délai, ainsi que l’extension aux non-boursiers du bénéfice de disposer de deux repas par jour pour 1 euro dans les restaurants universitaires d’ici la fin du mois.
Le 21 également, le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer annonce l’annulation des épreuves écrites des enseignements de spécialité du baccalauréat prévues en mars et la seule prise en compte de la moyenne annuelle de contrôle continu dans ces disciplines.
Le 23, Jean Castex annonce que la barre du million de personnes vaccinées a été franchie.
À compter du 24, les personnes provenant d’un pays extérieur à l’Union européenne (UE) devront présenter un test PCR (prélèvement nasopharyngé) négatif avant de prendre l’avion, le train ou le bateau pour la France.
Le 25, le groupe pharmaceutique allemand Merck annonce l’arrêt du développement du candidat-vaccin contre la Covid-19 de l’Institut Pasteur dont les premiers résultats sont jugés insuffisants.
Le 25 également, les étudiants de première année sont de nouveau autorisés à suivre les travaux dirigés, en demi-groupe.
Le 27, le groupe pharmaceutique Sanofi annonce avoir conclu un accord avec le laboratoire allemand BioNTech pour conditionner le vaccin contre la Covid-19 que celui-ci développe avec l’Américain Pfizer. Sanofi avait annoncé en décembre que le vaccin qu’il développe avec le britannique GSK ne serait pas disponible avant la fin de l’année. Par ailleurs, le groupe français a confirmé la suppression, annoncée en juin 2020, de mille sept cents postes en Europe, dont sept cent cinquante dans le secteur de la recherche et du développement, provoquant la colère des chercheurs.
Le 27 également, l’Assemblée nationale vote la dissolution de la mission d’information sur la gestion de la crise sanitaire.
Le 29, à l’issue d’un conseil de défense, Jean Castex annonce la fermeture des frontières, à compter du 31, aux personnes en provenance ou à destination de pays extérieurs à l’UE et de l’outre-mer, ainsi que l’obligation d’un test PCR négatif pour celles provenant de l’UE. Il annonce également la fermeture des centres commerciaux non alimentaires de plus de vingt mille mètres carrés, à compter du 1er février.
Le 29 également, l’INSEE estime à 8,3 % la contraction du PIB en 2020, correspondant à un recul de 5,9 % au premier trimestre et de 13,8 % au deuxième, à une augmentation de 18,7 % au troisième et à un recul de 1,3 % au quatrième.