1er-29 octobre 1981
Iran. Élection d'Ali Khamenei à la présidence de la République
Le 1er, l'ancien président Bani Sadr, réfugié en France depuis le 29 juillet, annonce qu'il a confié à Massoud Radjavi, chef des Moudjahiddin du peuple en exil avec lui, la direction d'un « gouvernement provisoire iranien ».
Le 2, l'hodjatoleslam Ali Khamenei, secrétaire général du Parti républicain islamique (P.R.I.) depuis le 31 août, est élu président de la République avec 95 p. 100 des suffrages exprimés.
Le 12, Amnesty International affirme que le nombre réel des exécutions est certainement supérieur aux 3 350 cas connus à l'étranger depuis la révolution de février 1979. Pour les quatre derniers mois, Amnesty International fait état d'un minimum de 1 800 exécutions.
Le 15, l'hodjatoleslam Mahdavi Kani, Premier ministre depuis le 2 septembre, remet la démission de son gouvernement au nouveau chef de l'État, qui avait pourtant affirmé au soir de son élection que le gouvernement « pourrait continuer son travail » s'il le souhaitait.
Le 20, l'hodjatoleslam Moussavi Tabrizi, procureur général de la révolution, faisant état des succès de la lutte antisubversive, laisse prévoir que le nombre des exécutions va diminuer.
Le 22, le Parlement rejette la nomination du docteur Ali Akbar Velayati au poste de Premier ministre, bien qu'il ait été choisi par le président Khamenei.
Le 29, le Parlement entérine la nomination de Mir Hossein Moussavi, ministre des Affaires étrangères, comme chef du gouvernement.