1er-3 avril 1986
Liban - France. Retrait des casques blancs français de Beyrouth
Le 1er, Paris annonce officiellement sa décision, prise « en accord avec les autorités libanaises », de retirer les observateurs français installés en mars 1984 à Beyrouth. De quatre-vingts au départ, ils n'étaient plus que quarante-cinq et n'étaient plus du tout à même d'assurer leur mission qui consistait à veiller au respect du cessez-le-feu. Sept d'entre eux ont été tués, dont le dernier le 12 mars.
Le 3, les quarante-cinq militaires français quittent Beyrouth, tandis que les autorités françaises affirment, au moment où huit Français sont retenus en otages au Liban, que ce retrait « ne signifie en aucune manière un changement dans la politique française au Liban ». La présence du contingent de mille cinq cents hommes stationnés dans le sud du Liban dans le cadre de la F.I.N.U.L. (Force intérimaire des Nations unies) n'est pas remise en question, mais Paris voudrait réduire ses effectifs.