1er-31 juillet 2020
États-Unis - Chine. Exacerbation des tensions bilatérales.
Du 1er au 5, la marine chinoise effectue des manœuvres en mer de Chine méridionale, autour des îles Paracels, ce qui entraîne le déploiement de deux importants groupes aéronavals américains dans la zone.
Le 10, Washington interdit l’accès au territoire américain à trois responsables chinois, en application du Uyghur Human Rights Policy Act signé en juin par le président Donald Trump, qui sanctionne les responsables de la répression frappant la minorité musulmane des Ouïgours au Xinjiang. Parmi eux figure Chen Quanguo, le secrétaire du Parti communiste (PCC) de la région autonome et membre du bureau politique du PCC.
Le 13, Pékin sanctionne en représailles trois parlementaires américains.
Le 14, le président Donald Trump signe le Hong Kong Autonomy Act qui prévoit des sanctions à l’encontre d’entités et d’officiels chinois qui appliquent la nouvelle loi sur la sécurité nationale à Hong Kong. Il signe également le décret mettant fin au traitement économique et douanier préférentiel dont jouissait Hong Kong.
Le 22, Washington ordonne la fermeture du consulat chinois de Houston (Texas). Cette décision, sans précédent depuis l’établissement de relations diplomatiques entre les deux pays en 1979, est justifiée par la volonté de « protéger la propriété intellectuelle américaine et les informations privées des Américains ».
Le 24, en représailles, Pékin ordonne la fermeture du consulat américain de Chengdu (Sichuan).
Le 31, Donald Trump fait part de son intention d’interdire le réseau social chinois TikTok, très populaire auprès des jeunes.