1er-31 mars 2017
Royaume-Uni - Union européenne. Mise en œuvre du « Brexit »
Le 1er, la Chambre des lords approuve, à la suite des Communes en février, le projet de loi qui autorise le gouvernement à engager le retrait du royaume de l’Union européenne (UE). Elle adopte un amendement qui vise à garantir aux trois millions d’Européens vivant dans le pays le maintien de leur droit de résidence, alors que la Première ministre Theresa May souhaite lier leur sort à celui du million et demi de Britanniques vivant dans l’UE.
Le 7, les Lords adoptent un nouvel amendement qui modifie les conditions de la consultation du Parlement sur le futur accord entre Londres et Bruxelles en accordant aux parlementaires la possibilité d’y opposer leur veto.
Le 13, les Communes rejettent les amendements introduits par les Lords et le Parlement adopte définitivement le projet de loi sur le Brexit.
Le 25, des dizaines de milliers de partisans du maintien du royaume dans l’UE manifestent à Londres.
Le 28, le Parlement d’Édimbourg dominé par les indépendantistes autorise la Première ministre écossaise Nicola Sturgeon à demander à Londres l’organisation d’un nouveau référendum sur l’indépendance de l’Écosse entre fin 2018 et début 2019. Le vote majoritaire des Écossais contre le Brexit lors du référendum de juin 2016 modifie, selon Nicola Sturgeon, la nature des relations entre Édimbourg et Londres.
Le 29, Theresa May notifie au président du Conseil européen Donald Tusk la volonté de son pays de quitter l’UE, en application de l’article 50 du traité de Lisbonne. Ce dernier accorde un délai de deux ans à la négociation d’un accord sur les modalités du retrait à défaut duquel les traités européens cessent d’être applicables au pays sortant.
Le 31, Donald Tusk soumet aux vingt-sept dirigeants de l’UE un document qui énonce les principes des futures négociations avec Londres. Celui-ci établit que les conditions du retrait devront être discutées avant les termes du futur accord de libre-échange.