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1er-8 décembre 2017

France. Mises en examen dans le dossier Lafarge

Le 1er, deux anciens directeurs de Lafarge Cement Syria (LCS), la filiale syrienne du cimentier Lafarge, Bruno Pescheux et Frédéric Jolibois, sont mis en examen pour financement d’une entreprise terroriste et mise en danger de la vie d’autrui dans le cadre de l’enquête sur les relations entre Lafarge et les groupes islamistes en Syrie, entre 2011 et 2014. L’ancien directeur sûreté de Lafarge Jean-Claude Veillard est également mis en examen. Selon un rapport interne, LCS a versé 15,4 millions de dollars aux groupes islamistes, et notamment au groupe État islamique, en échange du maintien en activité de la cimenterie de Jalabiya. Lafarge a fusionné avec le groupe suisse Holcim en juillet 2015.

Le 7, Eric Olsen, ancien directeur général adjoint de Lafarge et directeur général de LafargeHolcim jusqu’en avril, est mis en examen des mêmes chefs d’accusation.

Le 8, l’ancien PDG de Lafarge et co-président non exécutif de LafargeHolcim jusqu’en avril, Bruno Lafont, et l’ancien directeur général adjoint de Lafarge en charge de la Syrie, Christian Herrault, sont à leur tour mis en examen des mêmes chefs d’accusation. La plupart des responsables concernés sont également accusés de violation de l’embargo européen sur le pétrole syrien.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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