1er-8 février 2015
France. Élection législative partielle dans le Doubs
Le 1er, la candidate du Front national (F.N.) Sophie Montel arrive en tête, avec 32,6 p. 100 des suffrages, au premier tour de l'élection législative partielle organisée dans le Doubs à la suite de la nomination de Pierre Moscovici (P.S.) à la Commission européenne. Le candidat socialiste Frédéric Barbier se qualifie pour le second tour avec 28,8 p. 100 des voix. Le candidat de l'U.M.P. Charles Demouge – 26,5 p. 100 des suffrages – est éliminé. Le taux de participation est de 39,6 p. 100.
Le 2, Alain Juppé, candidat à la primaire au sein de l'U.M.P. en vue de l'élection présidentielle, préconise de voter en faveur du candidat socialiste au second tour. Nathalie Kosciusko-Morizet, numéro deux de l'U.M.P. ainsi que l'U.D.I. expriment le même avis. La majorité des responsables de l'U.M.P. défendent la ligne du « ni-ni » – ni P.S., ni F.N. – fixée par Nicolas Sarkozy, alors président de la République, lors des cantonales de mars 2011.
Le 3, le bureau politique de l'U.M.P. se prononce en faveur du maintien de la ligne du « ni-ni » en vue du second tour de la législative dans le Doubs. Il rejette ainsi la proposition à laquelle s'était rallié le président du parti Nicolas Sarkozy, de laisser les électeurs de l'U.M.P. choisir entre le vote blanc, l'abstention ou le vote pour le candidat socialiste.
Le 8, Frédéric Barbier est élu avec 51,4 p. 100 des suffrages. Le taux de participation est de 49,1 p. 100.