1er-9 mars 2011
Tunisie. Annonce de l'élection d'une Assemblée constituante
Le 1er, le gouvernement de transition légalise le parti islamiste Ennahda, interdit depuis les années 1990.
Le 2, plusieurs centaines de prisonniers politiques sont libérés, en application d'une mesure d'amnistie générale décrétée en janvier après la chute du président Ben Ali.
Le 4, le Premier ministre de transition Béji Caïd Essebsi annonce l'élection d'une Assemblée constituante, prévue pour le 24 juillet. Cette décision entraîne la fin de l'occupation des rues par les jeunes contestataires.
Le 7, Béji Caïd Essebsi forme un nouveau cabinet composé de technocrates et annonce la suppression de la direction de la sûreté de l'État, la police politique.
Le 9, la justice annonce la dissolution du Rassemblement constitutionnel démocratique, le parti de l'ancien président Ben Ali.