1er juillet 2002
France. Décision gouvernementale concernant le pôle chimique de Toulouse
Le Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, annonce l'interdiction du « redémarrage des activités liées à la chimie du phosgène », un gaz toxique, sur le site industriel de Toulouse. Cette décision est agrémentée d'un « dispositif global de soutien à l'économie de la région toulousaine », très affectée par la fermeture partielle du pôle chimique, ainsi que d'un « plan d'accompagnement social ». Grande Paroisse, filiale du groupe TotalFinaElf, avait déjà décidé de fermer son usine toulousaine à l'origine de l'explosion meurtrière et dévastatrice de septembre 2001. La mesure gouvernementale satisfait les élus locaux, mais déçoit les associations de victimes qui réclamaient une reconversion totale du site.